Passion en sol majeur
Dans un salon aux lumières tamisées
Flotte une atmosphère de parfum cannelle
Est-ce l’antre de quelque pastourelle
L’ivresse olfactive peut en témoigner
Des essences exquises embaument le boudoir
Agencé avec goût par la fée des lieux
Sur une coiffeuse se dresse un miroir
Témoin de l’éclat de son regard duveteux
Sur une étagère des baguettes d’encens
Illustrent un besoin profond de ressourcement
Nourri par des lectures orientales
Univers de paix intérieure vitale
Au centre de la pièce un piano ébène
Se languit de tendresse pour sa belle Hélène
Un bruit soudain se fait entendre léger
Un froissement de robe au superbe drapé
Pieds nus et dos offert une nymphe avance
Ses cheveux blonds en houppelande d’élégance
Ressemblent à des vagues bercées par le zéphyr
Qui va insuffler son aspiration saphir
Les touches attendent fébrilement le velours
De ses mains longilignes aux soyeux atours
Le temps semble s’être suspendu un instant
L’émotion du mélomane va croissant
Et les doigts à l’instar de lestes ballerines
Nimbant le clavier d’une aura opaline
Volent avec une dextérité magistrale
Jusqu’au pinacle d’un univers astral
Une pluie infinie de notes sensuelles
Sur la peau diaphane et immaculée ruisselle
Générant l’extase d’un divin concerto
Cette interprète m’enivre maestoso
L’aria illustre une douce mélopée
Gagne de l’éternité le monde éthéré
Les yeux de la soliste voient le troubadour
Sublimant au firmament des notes d’amour
La belle à la descente de reins envoûtante
Songe aux lames de caresses mugissantes
Ses perles d’or illuminent son visage
Entendre cette sonate n’est point mirage
Après sa prestation magique elle se lève
Et met fin à cette symphonie de rêve
La plume de l’aède épris s’est assoupie
Et sa muse regagne de son cœur le nid
Dans un salon aux lumières tamisées
Flotte une atmosphère de parfum cannelle
Est-ce l’antre de quelque pastourelle
L’ivresse olfactive peut en témoigner
Des essences exquises embaument le boudoir
Agencé avec goût par la fée des lieux
Sur une coiffeuse se dresse un miroir
Témoin de l’éclat de son regard duveteux
Sur une étagère des baguettes d’encens
Illustrent un besoin profond de ressourcement
Nourri par des lectures orientales
Univers de paix intérieure vitale
Au centre de la pièce un piano ébène
Se languit de tendresse pour sa belle Hélène
Un bruit soudain se fait entendre léger
Un froissement de robe au superbe drapé
Pieds nus et dos offert une nymphe avance
Ses cheveux blonds en houppelande d’élégance
Ressemblent à des vagues bercées par le zéphyr
Qui va insuffler son aspiration saphir
Les touches attendent fébrilement le velours
De ses mains longilignes aux soyeux atours
Le temps semble s’être suspendu un instant
L’émotion du mélomane va croissant
Et les doigts à l’instar de lestes ballerines
Nimbant le clavier d’une aura opaline
Volent avec une dextérité magistrale
Jusqu’au pinacle d’un univers astral
Une pluie infinie de notes sensuelles
Sur la peau diaphane et immaculée ruisselle
Générant l’extase d’un divin concerto
Cette interprète m’enivre maestoso
L’aria illustre une douce mélopée
Gagne de l’éternité le monde éthéré
Les yeux de la soliste voient le troubadour
Sublimant au firmament des notes d’amour
La belle à la descente de reins envoûtante
Songe aux lames de caresses mugissantes
Ses perles d’or illuminent son visage
Entendre cette sonate n’est point mirage
Après sa prestation magique elle se lève
Et met fin à cette symphonie de rêve
La plume de l’aède épris s’est assoupie
Et sa muse regagne de son cœur le nid